L’artisanat du bâtiment et des travaux publics reste l’un des secteurs les plus risqués. En cause : la dureté de la profession due à l’environnement, l’organisation, la cadence et les conditions de travail.

Même si bon nombre d’entreprises accentuent leurs efforts en terme de contrôle des risques par le biais de formations, d’EPI adaptés, de mesures de prévention spécifiques ou d’apprentissages des bonnes pratiques et des gestes professionnels, il reste bon de rappeler que les risques sont toujours présents, nombreux, et que par essence, ils impliquent nécessairement un dommage. 

Pour prévenir ce genre de menace, il est primordial d’être attentif et informé. Nous vous présentons donc un panel de risques que vous pouvez rencontrer. 

Les risques physiques

Ce sont les plus fréquents puisqu’ils dépendent d’un nombre important de facteurs relatifs à l’environnement de travail. D’une part, les conditions météorologiques difficiles, les nuisances sonores, la qualité de l’air (pollution, poussières, produits volatiles), l’état du chantier.

D’autre part, l’utilisation de certains outils manuels, de machines portatives et d’appareils vibrants (un marteau-piqueur par exemple) à l’origine de blessures contondantes ou de traumatismes articulaires abîmant le corps à plus ou moins long terme. 

S’ajoutent à cela, les risques liés à la manutention en tant que telle : mauvais positionnement, déplacement de charges lourdes, poste de travail inadapté… Mais aussi, les risques intrinsèques au cadre de travail dont un réseau électrique défaillant, entre autres, pouvant entraîner électrocution et incendie. 

Appréhender ces risques physiques s’inscrit autant dans la connaissance de son environnement de travail que dans le choix de ses habits professionnels. En l’occurence, nous proposons une gamme de produits singulière permettant de vous prémunir de ce genre d’accidents : polo, sweat-shirt à col montant ou à col rond , etc.

Les risques mécaniques

Lorsque le corps, ou du moins une partie du corps, rentre en contact avec un élément en mouvement comme une machine, un véhicule, une chute d’objet ou une projection de particule, nous parlons de risque mécanique. Cette typologie de risque s’applique également aux coupures et aux perforations réalisées par les outils de travail.  

D’une certaine manière, cette notion de “mouvement” peut aussi faire référence aux risques routiers et aux risques de déplacements susceptibles d’apparaître lors de trajets extérieurs effectués sur route ou de trajets intérieurs sur entre plusieurs bâtiments. Même si cela peut paraître anodin, les circulations de ce genre ne sont pas exemptes d’incidents : voiries abîmées, sol glissant… Il faut y prêter attention. 

Les risques chimiques et biologiques

Certains corps de métier sont confrontés à des risques chimiques résultant de l’inhalation de diverses particules brassées par l’air ou par un piétinement soutenu, de l’ingestion de liquides toxiques ou encore du contact avec une solution corrosive, entraînant, par la même occasion, des blessures graves pour l’organisme et le corps.  

Dans le même ordre d’idée, certaines professions sont exposées à des agents biologiques infectieux à l’instar de bactéries, de parasites, de virus lors du traitement des déchets par exemple. 

Une fois de plus, il est indispensable de s’équiper correctement. 

Les risques radiologiques

Cette typologie de risques concerne l’ensemble des dangers liés aux rayonnements ionisants émis par des produits radioactifs. Les conséquences sont plutôt graves, se caractérisant par une contamination interne ou une irradiation externe lorsque le corps est exposé. 

Les risques psychologiques

De manière générale, les conditions de travail des artisans du bâtiment restent difficiles. Entre cadence éreintée, planning serré, urgences inopinées, isolement, contraintes administratives, les professionnels font face à un rythme de travail élevé et particulièrement stressant. 

En ce sens, l’article L. 4121-1 du code du travail a fixé neuf principes de prévention :

• éviter les risques 
• évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités
• combattre les risques à la source 
• adapter le travail à l’homme 
• tenir compte de l’état d’évolution de la technique 
• remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux ou par ce qui est moins dangereux
• planifier la prévention 
• prendre des mesures de protection collective
• donner les instructions appropriées aux travailleurs 

L’employeur est également dans l’obligation d’évaluer les risques avec le document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP).